Un topo sur la situation
La situation sanitaire actuelle est dramatique, le nombre de patient ne cesse d'augmenter malgré le confinement avec une moyenne de 2373 nouveaux cas par jour (source : Santé Public France).
Le pic de la pandémie est attendu entre le mois d'Avril et de Mai. En effet, la période d'incubation varie entre 3 à 14 jours. Les porteurs sains transmettent eux aussi le virus sans réellement le savoir. 80% des cas sont asymptomatiques. Ils participent donc à la propagation du virus, un mal invisible.
Et les soignants dans tout ça ?
La situation renforce l'idée de devoir absolument soutenir les personnes sur le front que sont les soignants. Le milieu du médical appel à l'aide et est prêt à accepter toute assistance possible ... Armée, soignants retraités, reconvertis professionnels ou bénévoles ... Toutes les ressources possibles sont bonnes à prendre.
La preuve encore avec la présidente de la région d'Île-de-France qui s'est exprimée ce Mercredi 25 Mars sur Twitter en appelant à l'aide les étudiants infirmiers.
Valérie Pécresse (Présidente de la région Île-de-France) on Twitter
https://twitter.com/vpecresse/status/1242802545778724865Pourtant, les inquiétudes de ces derniers sont bien présentes ...
Considérés comme des étudiants ou des professionnels de la santé ? Et le diplôme qu'en est-il ?
Une étudiante s'exprime :
Étudiante infirmière en Alsace réquisitionnée à Mulhouse
https://twitter.com/CNEWS/status/1243080981524946944Contrairement à la région d'Île-de-France comme le témoigne cette étudiante payée 1,40 € / h (contre 10,93 € / h en IDF). Les conditions sont hautement risquées pourtant la reconnaissance est moindre. Hors nous savons que les hôpitaux du Grand-Est sont saturés.
Alors pourquoi aussi peu de considération portée à ses étudiants venant apporter secours ?
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